La capture des petits poissons devrait être réduite de moitié, selon un nouveau rapport publié par un groupe de scientifiques appartenant au groupe de travail du Lenfest sur le poisson fourrage.
La semaine dernière, le Lenfest Ocean Program a diffusé le rapport Little Fish, Big Impact (Petit Poisson, Gros Impact), dans lequel un groupe de scientifiques a analysé la gestion des soi-disant poissons fourrage – c’est à dire de petits poissons comme les anchois et les sardines. Ces poissons jouent un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire marine en tant que proie pour les gros poissons, oiseaux et mammifères marins.
Les tailles des populations de poissons fourrage varient considérablement d’année en année et ils restent aisés à capturer même en cas de faible abondance parce qu’ils nagent en bancs serrés. Les poissons fourrage sont donc sensibles à la surpêche.
Les poissons fourrage sont pêchés pour produire de la farine de poisson et de huile de poisson, destinées à l’aquaculture et aux animaux de ferme, et la demande pour le poisson fourrage est en augmentation. Néanmoins, le groupe de travail du Lenfest sur le poisson fourrage estime que la valeur de celui-ci est deux fois plus élevé quand il sert de proie aux autres espèces, plutôt que lors de sa pêche directe.
Le rapport suggère donc que la capture de poisson fourrage doit être aujourd’hui réduite de moitié dans certains écosystèmes.
> Lire le rapport complet Little Fish, Big Impact (Petit Poisson, Gros Impact) (lenfestocean.org)
> Lire un article consacré à ce rapport publié par le New York Times
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les bateaux de pêche doivent réduire d’un tiers leurs prises pour sauver les oiseaux de mer en déclin.